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vendredi 14 novembre 2014

Cookies d'automne chocolat potimarron

Sur la table, le 31 octobre dernier, il y avait une assiette remplie de bonbons, histoire d'assurer nos arrières au cas où des petits montres seraient venus essayer de nous impressionner avec un sort. Même pas peur. 

Il y avait aussi ces cookies d'automne, fruit d'un mariage que je n'avais encore jamais expérimenté entre le chocolat et le potimarron. En automne, rien ne me réjouit plus dans l'assiette qu'une soupe de potimarron bien épaisse saupoudrée de morceaux de morbier râpé. 

Pour une fois, j'ai eu envie de faire des infidélités à la soupe en concoctant ces cookies bigoût, chocolat-potimarron. 

Et c'était bon. La consistance du potimarron donne au cookie une texture qui peut dérouter légèrement les inconditionnels de cookies bien friables et croustillants. Ceux-là étaient beaucoup plus moelleux que la normale, ce qui n'est pas pour me déplaire. 

Voici la recette que j'ai suivie pour réaliser une vingtaine de cookies en un petit quart d'heure de préparation à peine :

Ingrédients : 

250 grammes de farine
180 grammes de sucre 
110 grammes de beurre
130 grammes de pépites de chocolat
100 grammes de noix
1 oeuf
1 cuillère à café d'extrait de vanille
la purée d'un potimarron entier 
1 sachet de levure chimique
1 pincée de sel
1 cuillère à café de cannelle en poudre

***
Marche à suivre :

- Préparer la purée de potimarron dans un cuit-vapeur.

- Faire préchauffer le four à 190°C. 

- Mélanger dans un saladier le beurre et le sucre en poudre jusqu'à obtenir quelque chose d'à peu près joli. 

- Incorporer l'oeuf, et ajouter l'extrait de vanille et la purée de potimarron. 

- Ajouter la farine, la levure chimique, la cannelle et le sel. Mélanger, bien mélanger... 

- ... puis ajouter les pépites de chocolat et les noix. 

À l'aide d'une petite cuillère (ou deux), former de petits monticules de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, en laissant 2 cm entre chaque, pour éviter qu'ils ne se collent pendant la cuisson. Mes cookies avaient une forme tout à fait aléatoire, mais l'on dira que c'est un peu ce qui faisait leur charme.

- Enfourner 12 minutes, pas une de plus. 

- Ne pas manger tous les cookies d'un coup. 


***



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vendredi 17 octobre 2014

Popote stambouliote


Istanbul m'a offert des palais à foison, des clair-obscur, des couchers de Soleil irréels, de la chaleur - dans l'air et les sourires turcs -, mais je crois que si une chose devait dépasser tout le reste, ce serait la combinaison de toutes les saveurs culinaires que la ville a proposé à mes papilles, me faisant redécouvrir le goût des aliments. 



Difficile de trouver de l'intérêt à la nourriture, au retour en France, tant j'ai vécu, là-bas, au rythme d'un festival d'épices. Cela devrait me pousser à aiguiser ma curiosité culinaire et à faire davantage d'efforts pour faire entrer la cuisine du monde dans mes habitudes, pour oser des mariages moins communs. 


Depuis mon retour, j'ai cherché dans les rayons de ma librairie un ouvrage qui me permettrait de prolonger les saveurs de ce voyage turc. Si je n'ai pas encore trouvé LE livre qui donnerait le juste écho à la cuisine turque, j'ai en revanche très envie de me procurer ce superbe livre sur la cuisine de Jérusalem, car j'y ai retrouvé, en le feuilletant, beaucoup de choses qui ne m'ont pas semblé inconnues.


C'est ce qui me fait encore mieux prendre la mesure de la richesse de la "popote stambouliote", sa multiculturalité infinie. Je pense que la cuisine turque est un aussi bon témoignage des strates de la construction d'Istanbul que son riche héritage architectural. Elle est, je crois, un carrefour de goûts à la juste hauteur du carrefour d'Histoire(s) qu'est la Nouvelle Rome, pétri de cultures et d'influences qui s'interpénètrent et s'imprègnent mutuellement. Dans les assiettes, c'est tout l'empire ottoman des sultans, tout l'Orient qui s'y donnent rendez-vous avec le Maghreb, la Méditerranée, avec la Grèce, l'Asie, et des résonances aux quatre coins de la planète. 


J'ai aimé, particulièrement, le baklava - sorte de mille-feuilles au sirop de sucre - acheté dans une petite pâtisserie des îles des Princes, dégusté dans la salle d'embarquement du bateau me ramenant sur la rive européenne. Célèbre aussi bien en Turquie, en Grèce, en Bulgarie, que dans toute la culture balkanique, il est le parfait exemple de cette cuisine imprégnée des meilleurs accents de celles des peuples voisins et plus lointains.

Avec la chaleur ambiante, je me suis souvent contentée des mezze (entrées) pour faire mes repas. Les lokantas (petits restaurants) ont l'avantage de proposer au comptoir une foule de salades et petites préparations qu'on peut associer à sa guise pour composer son assiette. Cela m'a permis de faire davantage de découvertes en testant des mariages un peu foufous d'épices, d'herbes et fraicheur. Je me souviendrai, notamment, de cette simplissime mâche au yaourt goûtée au restaurant Helvetia, dans le quartier de  Beyoğlu, et qui, à ce moment-là, m'a semblé être la meilleure chose inventée sur Terre. 

Mes adresses coups de coeur : 

  • Helvetia (quartier de Beyoğlu)

J'ai adoré l'atmosphère de cette lokanta, ainsi que l'extrême gentillesse de son personnel. Nous y avons mangé avec un invité imprévu à notre table donnant sur la rue. S'il n'y avait pas mille autres endroits à découvrir au cours de notre séjour, j'en aurais bien fait ma cantine attitrée. 


  • Baylan Pastaneleri (quartier de Kadikoy)

La petite terrasse ombragée de cette pâtisserie, une des plus anciennes d'Istanbul, était divine. Je n'étais plus à convaincre dès lors que j'avais découvert les gâteaux kitschissimes exposés dans la vitrine, et pourtant, la Kup Griye que j'y ai dégustée, spécialité de la maison, délicieuse glace bâtie sur plusieurs étages de caramel, de crème, de noix et de bonheur, m'a acquise encore plus à la cause de cette enseigne. 



  • le "restaurant mystère" (en vrai, je n'ai pas moyen de retrouver le nom de ce restaurant déniché après une visite éprouvante - la chaleur ! - du palais de Topkapi, complètement retiré de l'agitation touristique des alentours, dans le quartier de Sultanahmet).
Caferaga Medresesi (merci Babille en cuisine !)

J'ai tellement aimé le cadre de ce restaurant que je me suis sentie obligée de le retenir. Pour autant, je ne suis pas en mesure de vanter les mérites de sa cuisine turque, puisque, croyant commander quelque chose de typique, je me suis trompée au point de me retrouver avec une assiette de frites devant moi... Celles-ci étaient agrémentées, ceci étant, d'une délicieuse sauce au yaourt et concombre. 

  • Pasazade (quartier de Sultanahmet)

Je crois qu'il ne faut pas chercher plus loin, le meilleur poulet du monde se trouve à la carte de ce restaurant, c'est ainsi que j'ai décrété les choses. Pour y parvenir, il a fallu décliner poliment les invitations de tous les rabatteurs de la rue, mais cela en valait tellement la peine. Le service du personnel de ce restaurant est en or, je ne me sentais presque pas à ma place, toute poisseuse que j'étais - la chaleur ! -, au milieu de toutes ces attentions, et pourtant, l'ensemble restait sans prétention aucune. J'aurais donné beaucoup pour pouvoir goûter à tous les plats proposés sur le menu, tant ce que j'ai pu manger était follement bon.

  • Café La Terné (quartier de Beyoğlu)

J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce petit café, qui a marqué ma première rencontre avec Istanbul ; Selim, qui nous accueillait pour nous mener jusqu'à notre location Airbnb, ayant eu la bonne idée de nous inviter dans cet endroit qu'il affectionne avant de nous laisser prendre nos quartiers. J'ai découvert une adresse où on se sent tout de suite comme à la maison, chaleureuse et vivante, réchauffée par ces murs de pierre, ces fenêtres anciennes, ces fauteuils donnant envie de s'y vautrer allègrement, les jeux de société qu'on peut emprunter pour s'initier aux échecs et à je ne sais quoi d'autre le temps d'un thé turc. Et ce mélange charmant de bancs en bois et de lampadaires sur pavés calepinés en arc de cercle, façon hall de gare parisienne. Nous sommes parvenus à y retourner une deuxième fois au terme de notre séjour, histoire de boucler la boucle de notre voyage à l'endroit exact où nous l'avions commencé. 

  
Et pour finir, j'ai aimé, avec un peu d'amusement, la... boîte d'eau qu'on m'a servie un soir, sans verre, lorsque j'ai commandé de l'eau. Pas des plus pratique de boire dans un pot de yaourt aux parois molles, mais cela me vaut un souvenir assez cocasse. Aux côtés de mon yaourt, de l'Ayran, une boisson très particulière, que je qualifierais de mariage entre le Yop et le Tzatziki grec, que je n'ai pas tellement apprécié au début, jusqu'à finir par en raffoler à l'issue du voyage. 

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vendredi 8 novembre 2013

Comme à la maison

Découvert dernièrement en Bretagne, ce petit restaurant salon de thé vient d'ouvrir ses portes à Fouesnant, dans le Finistère. Il m'a complètement embarquée par sa convivialité "comme à la maison", son côté rétro mignon entre assiettes et théières doucement pastel chinées par les propriétaires. 


J'y ai aimé la chaleur se dégageant des différentes ambiances mises en scène, des tables à l'esprit cantine jusqu'aux recoins plus cosy, chaleureux. 

J'y ai goûté l'efficacité des plats maison, de cette simplicité qui laisse les saveurs prendre toute leur place dans l'assiette. Une carte, renouvelée chaque jour, qu'on a plaisir à parcourir au comptoir, en bavant d'avance devant les gâteaux qui nous attendent sagement pour le dessert. Parmi ces derniers, un certain nombre de spécialités US qui ont tout pour me plaire, carrot cakes, cheesecakes, cookies et compagnie. 

À deux pas de la mer, je crois que cet endroit a aussi tout pour devenir le lieu idéal pour goûters entre filles. Je m'y vois bien  m'y réfugier, dans quelques mois, m'y brûler les doigts contre une tasse de chocolat chaud après avoir été affronter les vents  de la plage en hiver, ma préférée.  

Velouté d'automne potimarron châtaigne, brushettas mozarella baçon et leur petite salade verte qui va bien, bons à tomber. 


"Comme à la maison"
23 B Ker Elo
29 170 Fouesnant
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mercredi 11 septembre 2013

Pot Pourri du mercredi

Mignons macarons et assiette vintage - doux macadam, pétales de fleurs sur bitume parisien - joli Marais - souvenir de début d'été, la fête foraine des Tuileries - Street art couleur et bonne humeur - le chocolat, la vie - Paris je t'aime, bleu pleins feux avant ciel de pluie.
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mercredi 7 août 2013

Pot Pourri du mercredi

Voler, le ciel quelque part entre Stockholm et Paris - les glaçons coeurs sont de loin les meilleurs - 1er août, les Tuileries, la fête foraine, la grande roue - la savoureuse, jolie tarte aux myrtilles - 35 degrés Celsius, ciel bleu azur au Louvre.

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mercredi 3 juillet 2013

Pot Pourri

Bartabas à la Villette - Mes poupées portugaises, cartes postales jadis ramenées de Lisbonne - Les bords de Seine sont beaux le samedi - Macaron framboise, petite pâtisserie du 6ème - Loup noir et renard roux, présentoir à lunettes Ray Ban trouvé dans la rue - Jour de soldes, sabots suédois et pull Claudie Pierlot - Découverte musicale sous mes pieds, Pop etc, de la promo colorée sur trottoir - Quand au détour d'une rue je tombe par hasard sur un nouveau collage de Fred le Chevalier, à chaque fois c'est un peu Noël dans mon coeur.
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mercredi 19 juin 2013

Pot pourri du mercredi

Quincaillerie - essai laborieux à quatre mains sur Télécran - Rex, Toy Story - les post-it que je n'ose pas utiliser - Tagada tsoin tsoin - "Hamburgé" Bartholomé du délicieux Big Fernand, 55 rue du Faubourg Poissonnière, Paris 9ème - Paris même gris tu es joli - pommes fraises avant crumble - beau, beau, beau, petit tour chez Adeline Affre. 
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vendredi 14 juin 2013

Ronds et ronds, petits macarons

La semaine dernière, avec la sortie de sa jolie boîte spéciale... été, Ladurée a fini de m'achever. Un achèvement dégoté au coin de la rue Bonaparte, dans le 6ème arrondissement de Paris, un achèvement parfum chocolat, citron, fleur d'oranger, pétales de rose, caramel au beurre salé parce que c'est quand même la base, pistache et melon. 

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mercredi 12 juin 2013

Pot Pourri du mercredi

Petits délices japonais cuisinés devant soi, chez Oki, 33 rue du Pont Neuf, Paris 1er - Bleu Repetto sur gris trottoir - façade végétale rue des barres, Paris quatrième - bords de Seine derrière Notre Dame - tout le monde retient son souffle devant Roland Garros - Saint Ouen, les Puces de Clignancourt - Passage du Grand Cerf. Au grilles, petites choses colorées, mignonnes et tricotées.
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vendredi 7 juin 2013

Pot Pourri... du vendredi (double dose)

Saut de puce en Bretagne, verdure et bouquet de pissenlit - Voyage en train, La vie devant soi, Romain Gary - Blue Cheese de chez Pdg, Pretty damn good burger, 5 rue du Dragon, Paris 6ème - Overdose de roses, Jardin des Tuileries - Château de Vincennes et bleu moutonneux. 
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dimanche 26 mai 2013