samedi 18 décembre 2021

Noël 2021 : des romans graphiques à offrir ou à s'offrir


Quand on aime, comme moi, nourrir sa créativité de tous les médiums possibles, quand on est sensible à l'image autant qu'aux mots, il n'est pas étonnant de trouver dans les romans graphiques de quoi satisfaire son imaginaire, son inspiration, autant que sa soif d'histoires et de belles images. 


Depuis de nombreuses années, les romans graphiques sont ainsi pour moi, avec les ouvrages de littérature jeunesse, parmi les livres que je ne regrette jamais d'offrir et de m'offrir, parmi ceux que je garde et peux rouvrir inlassablement quand je ressens le besoin de m'évader à travers des images, de plonger dans des dessins à l'aquarelle, ou au crayon, à l'encre de chine... Ce sont toujours des voyages. Souvent, ils régénèrent mes propres inspirations, et me donnent envie de renouer, aussi, avec d'autres médiums plus traditionnels, ce que j'ai bien l'intention de faire en cette toute fin d'année. 


C'est une collection en cours de livres que je chéris, et que j'avais à coeur de mettre en lumière sur mon blog. Des livres qui, lorsqu'on trouve le style de mots et de dessins qui nous correspondent, réussissent à toucher au coeur avec d'autant plus de force et d'immédiateté. Certains m'accompagnent depuis de longues années, d'autres sont plus récents, mais la plupart m'ont séduite tant sur le fond que sur la forme, ce qui est généralement mon critère numéro 1 pour choisir un roman graphique.


Tous ne sont pas forcément encore entrés dans ma collection, notamment parmi les dernières parutions, mais il n'est pas impossible qu'ils se trouvent déjà sur ma Wishlist de Noël. 


Noël 2021 : des romans graphiques à offrir ou à s'offrir




 Les Strates, de Pénélope Bagieu

A travers ce nouveau livre, Pénélope Bagieu revient sur différentes "strates" de sa vie qui l'ont construite en tant que femme et autrice. Avec le trait qu'on lui connaît, elle nous fait tantôt rire, tantôt pleurer, elle nous bouscule et pique au coeur parfois quand certaines pages font miroir avec nos propres strates et souvenirs de vie. 

Alice Guy, de Catel & Becquel

Un roman graphique à glisser entre les mains de tous les passionné.e.s du 7è Art ! Alice Guy, bien trop longtemps laissée dans l'ombre de l'Histoire du cinéma, a pourtant été la toute première réalisatrice, tournant en 1896, tout juste un an après l'invention du cinématographe par les Frères Lumière, à 23 ans, son premier film, La Fée aux choux. Elle va réaliser d'innombrables films en France, côtoyer tous les grands pionniers de son époque, de Gustave Eiffel à Charlie Chaplin, partir à la conquête de l'Amérique, toujours sans vraiment recevoir la reconnaissance à la hauteur de son travail. Ce roman graphique la remet en lumière, avec un travail très bien documenté et une pointe d'humour appréciable. 

La jeune femme et la mer, de Catherine Meurisse 

Un ouvrage qui avait gagné mon coeur rien qu'à l'évocation de son titre, "La jeune femme et la mer". A l'intérieur, tout est sensible, et délicat, ou drôle, ou tout cela à la fois. A travers des dessins magnifiques, qui rappellent Hokusaï parfois, Catherine Meurisse nous emmène au Japon, où elle a vécu dans une résidence d'artistes à un moment où elle cherchait à renouveler ses inspirations au milieu des paysages japonais. Ce roman graphique, c'est tout un voyage, qui nous invite à questionner la place de l'être humain dans la nature, et l'insaisissable caractère du monde vivant. Un trésor de beauté. 

Ecumes, de Ingrid Chabbert, Carole Maurel

Un roman graphique oscillant entre le noir et blanc et la couleur, selon les émotions peintes. Beaucoup de sensibilité dans ce récit très personnel d'Ingrid Chabbert, mis en images par Carole Maurel, qui aborde le thème de la résilience après la perte d'un enfant, ou comment se reconstruire après un drame aussi dur, au delà des écumes.


Le faux soir, de Christian Durieux, Denis Lapière, Daniel Couvreur 

Un ouvrage très récent que je n'ai pas encore eu l'occasion de lire, mais dans lequel il me tarde de plonger, tant il semble documenté. Le faux-soir revient sur une action de la résistance belge menée en 1943, quand elle parvient à diffuser un journal pastichant le "Soir volé", quotidien belge confisqué par les occupants nazis. 50000 exemplaires parviendront à se faufiler pour être vendus, non pas seulement dans le circuit clandestin, mais aussi dans le circuit normal de diffusion, sous les yeux de l'occupant. L'épisode, bien que ponctué d'une fin tragique, puisqu'il vaudra à ses auteurs la mort ou la prison, fera du bruit jusqu'à Londres et Washington, soulignant la force de la satire comme arme de résistance face aux oppressions.

Le jeune acteur, de Riad Sattouf 

Dans ce roman graphique, Riad Sattouf revient sur le parcours de Vincent Lacoste, qu'il a lui-même propulsé au cinéma, lui l'adolescent timide et complexé de 14 ans, en lui offrant le premier rôle du film Les Beaux gosses. Difficile de trouver quelqu'un mieux placé que Riad Sattouf pour lui consacrer aujourd'hui ce livre. Beaucoup de chemin parcouru depuis, Vincent Lacoste étant devenu un des acteurs français les plus en vue, tantôt sérieux, tantôt pince sans rire, toujours un peu dans une sorte d'entre-deux mi comique mi tragique, que réussit bien à traduire ce livre. 



Je serai le feu, Diglee

Diglee met en lumière 50 poétesses des 19è, 20è et 21 siècles, parmi lesquelles certaines sont tombées dans l'oubli. A travers ce livre, elles retrouvent avec leurs poèmes, le devant de la scène, à travers une biographie, un portrait illustré par Diglee, et des extraits de leur oeuvre. 

Ce nouveau livre de Diglee est un trésor, beau à l'extérieur, beau à l'intérieur. Il ne ressemble à aucun autre. Il est à mes yeux un de ces livres qu'on aimera conserver après sa lecture, dans lequel on reviendra assurément se plonger pour feuilleter régulièrement quelques pages en quête d'un peu de poésie. 

Jane, le renard et moi, Fanny Britt, Isabelle Arsenault

Jamais déçue par les illustrations d'Isabelle Arsenault, ce roman graphique, paru en 2013, reste un de mes favoris encore aujourd'hui. Fanny Britt y raconte l'histoire d'Hélène, adolescente mal dans sa peau, moquée par ses camarades de classe, qui trouve refuge dans l'univers de Charlotte Brontë et de son oeuvre Jane Eyre. Difficile de ne pas être touché.e par le récit profondément sensible et poétique de cette adolescence, magnifiquement illustrée, dans laquelle on trouvera forcément des échos avec quelque parcours de vie, sur des questions toujours d'actualité.

Seul le silence, Fabrice Colin, Richard Guérineau

Pour les amateurs de thriller. Adapté du roman noir de Roger Jon Ellory, Seul le silence s'intéresse à un évènement tragique de l'enfance de son personnage, Joseph Vaughan, devenu écrivain à succès, quand il découvre, à 12 ans, le corps d'une fillette assassinée dans son village. Durant toute son adolescence, il tentera de fuir les séquelles de ce choc traumatique, qui continuera de le marquer jusqu'à sa vie d'adulte. Jusqu'à ce qu'il découvre, alors qu'il pensait l'affaire élucidée, que l'auteur des faits est toujours à l'oeuvre, et qu'il décide de prendre l'enquête à son compte. 

Dans la forêt, Lomig 

Lu l'hiver dernier, après deux confinements et une année particulièrement déstabilisante pour la planète entière, ce roman graphique m'a surprise par les parallèles que j'ai pu y faire avec ce monde en état de pause que nous venions de vivre. Que s'est-il passé exactement dans le contexte post-apocalyptique qui nous est présenté, pour que ces deux soeurs se retrouvent ainsi livrées à elles-mêmes, sans vivres et sans électricité ? L'histoire ne le précise pas, mais en voyant mentionnées cette "grosse épidémie" au détour d'une page, cette pénurie de médicaments, ces populations décimées, on est forcé.e de faire quelques liens avec notre époque actuelle. 

 Les illustrations, en noir et blanc, sont superbes et servent particulièrement bien le récit, détaillant tout aussi bien les expressions et les émotions des personnages, que les majestueux paysages de la forêt servant de théâtre à l'histoire. La forêt, elle-même, est un personnage à part entière. 

Cela pourrait être une de ces lectures plombantes qu'on voudrait s'épargner dans le contexte que nous vivons, mais Dans la forêt est au contraire rempli de lumière. Il est un retour à la nature, au respect de ce qui nous entoure. Il est finalement plein d'espoir et de leçons à tirer. 

Les grands cerfs, Gaétan Nocq

Adapté du roman de Claudie Hunzinger, Les grands cerfs s'accompagne d'une superbe palette et unité de couleurs, qui nous plonge immédiatement dans l'hiver, dans une sorte d'ambiance feutrée, comme enveloppée de silence. Gaétant Nocq nous transporte dans les forêts Vosgiennes, sur les traces des grands cerfs, aux côtés de Pamina et de son compagnon Nils, qui ont choisi d'y vivre isolés du monde. 


En faisant la connaissance de Léo, photographe animalier, Pamina apprendre peu à peu à observer les cerfs, découvrant du même coup leur extrême vulnérabilité face à certaines pratiques des humains. 



Les coeurs insolents, Ovidie, Audrey Lainé

Un ouvrage auquel j'ai été un peu plus sensible au fond qu'à la forme, qui revient sur la jeunesse des années 90, ambiance classe moyenne et vie pavillonnaire. Un monde d'avant les réseaux sociaux, avant l'hyperconnexion d'aujourd'hui, mais pas dénué de problématiques qui continuent d'être d'actualité. Ovidie trace des liens entre l'adolescence de sa fille, aujourd'hui, et sa propre adolescence, mettant en avant de nouveaux combats, en réveillant d'autres qui restent à poursuivre, s'interrogeant sur son rôle de mère. 

Bonjour tristesse, Frédéric Rébéna, d'après l'oeuvre de Françoise Sagan

On ne présente plus l'oeuvre de Françoise Sagan, et en proposer une adaptation en bande dessinée était à mes yeux un pari un peu risqué. Découvert dans la très belle boutique Boa de Rennes, dont la sélection de livres est toujours de qualité, ce roman graphique ne m'a pas du tout déçue, offrant à l'oeuvre originale un écrin, une matière plus riche encore, de quoi s'étoffer, ce qui a fait dire à certains que l'adaptation en venait même à dépasser l'original, ce qui est la preuve d'un joli tour de force.

Malgré tout, Jordi Lafèbre 

Douceur et poésie, dans les mots comme dans les images, pour cette histoire d'un amour platonique entre Ana et Zeno. Une relation singulière qui nous est présentée par une narration inversée, remontant jusqu'à sa source. 

En revenant en arrière dans le temps, on fait l'inventaire de tout ce qui a empêché cette histoire de prendre vraiment forme, tout autant que celui de tous les éléments qui l'ont malgré tout définitivement scellée, d'une certaine manière. Et c'est plutôt très beau. 

L'oasis, de Simon Hureau 

Dans cette BD, Simon Hureau raconte l'histoire de son jardin abandonné, auquel il a redonné vie, lui qui était tout à fait novice en jardinage, le transformant petit à petit en une vraie oasis de biodiversité. C'est le livre d'un passionné à la passion contagieuse, qui donne envie de se créer son petit jardin, de cultiver ses légumes et de s'émerveiller de ses premières récoltes. 

Peau d'homme, Hubert et Zanzim

L'histoire se déroule dans la Renaissance italienne. Bianca, jeune fille de bonne fille, est en âge de se marier, et son destin semble déjà scellé avec un riche, jeune et beau marchand. Peu motivée à l'idée de se marier avec un inconnu, Bianca découvre un trésor de famille, une "peau d'homme" qui permet de déambuler incognito sous les traits d'un homme. Grâce à elle, Bianco peut devenir Lorenzo, et mettre un pied dans le monde des hommes, prenant alors d'autant plus conscience de tous les interdits réservés aux femmes. 

L'histoire s'ouvre à des problématiques encore cruellement d'actualité, sur la question du genre, sur les injonctions faites aux femmes, dans une société encore profondément patriarcale, tout en oeuvrant pour une libération des meurs. 


Le baume du tigre, Lucie Quéméner

Dans cette famille d'origine chinoise, trois générations cohabitent, sous l'autorité de Ald, le patriarche, tyrannique. C'est l'histoire d'une quête, celle de l'émancipation au sein d'une famille conservatrice, où il est mal vu d'aspirer à devenir médecin plutôt que de reprendre le restaurant familial. 

  • Sous un dessin tout au crayon, sobre et très harmonieux, la quête de l'indépendance se fait dans un constant souci de la question des racines et de l'héritage culturel. 



Blanc autour, Wilfrid Lupano, Stéphane Fert

Dans l'Amérique du Nord de 1832, Prudence Crandall, institutrice, accueille dans son école une jeune fille noire, Sarah, dont l'arrivée est très mal perçue par la population blanche. Un an plus tôt, Nat Turner, un esclave noir alphabétisé, a pris la tête d'une révolte sanglante, ancrant dans l'esprit des locaux que l'alphabétisation des populations noires était un danger, alors même que l'esclavage n'est plus pratiqué dans la plupart des Etats d'Amérique du Nord. Sous la menace des familles de retirer leur enfant de l'école, Prudence Crandall ne cède pas, et crée la première école de jeunes filles pour la communauté noire américaine. 

Une histoire de sonorité, d'un combat contre le racisme, trente ans avant l'abolition de l'esclavage, qui résonne encore aujourd'hui. 

Les grands espaces, Catherine Meurisse

Ce livre, c'est une plongée dans le monde de l'enfance, celle de Catherine Meurisse, à la campagne, où naîtra sa vocation de dessinatrice, mais la nôtre aussi, et celle, au sens plus général du terme, où se forgent l'imaginaire et les rêves. 


Ne m'oublie pas, Alix Garin

Une tendre manière d'aborder le thème de la maladie d'Alzheimer à travers l'histoire de Clémence et de sa grand-mère, qui s'échappent de la maison de retraite de cette dernière pour partir sur la route, à la recherche de la maison d'enfance. Une quête qui s'avère surtout un prétexte pour se retrouver, pour défier le temps qui passe et en attraper chaque seconde passée ensemble. 


Vivian Maier, à la surface d'un miroir, Pauline Spucches

Quel incroyable destin que celui de Vivian Maier, qui photographia dans l'ombre durant toute sa vie, laissant nombre de ses clichés à l'état de négatifs, faute de budget pour les développer, pour finalement connaître une reconnaissance mondiale de manière posthume, et devenir une des plus grandes photographes du XXè siècle. 

Le parcours hors du commun de cette photographe, gouvernante pour enfants, méritait bien au moins une biographie dessinée, romancée, et celle-ci, tout juste parue, figure donc en bonne place sur ma Wishlist de Noël. 


Radium girls, Cy

Dans le New Jersey des années 1920, on suit un groupe de femmes au sein de l'usine qui les emploie pour peindre des cadrans de montres grâce au Radium, une substance luminescente aux propriétés étonnantes, synonyme de progrès. Très investies dans leur travail, les cinq ouvrières sont amies, se surnomment les "Ghost girls", et s'amusent, insouciantes, à se peindre les ongles ou le visage avec ce produit "magique", en réalité mortel, au contact duquel elles travaillent sans protection ni aucune mise en garde. Très vite, certaines femmes commencent à souffrir d'anémie, voire pire, et on comprend que cet épisode oublié de l'Histoire est celui du destin de personnes sacrifiées au nom du progrès technique. 

Le tout est superbement illustré par le trait, tout au crayon, de Cy, dans une palette allant du vert au violet. (En plus, la couverture brille dans la nuit !)




Cinq mille kilomètres par seconde, Manuele Fior

Il y a des livres qui nous saisissent tout entier.ère et qui nous accompagnent année après année sans parfois qu'on puisse se s'expliquer. Cinq mille kilomètres par la seconde est pour moi de ceux-là, et je pourrais aujourd'hui encore me fondre dans chacune de ses pages. La palette de Manuele Fior est magnifique, tantôt uniformément sépia, tantôt uniformément bleue, tantôt mêlant le rose au vert, offrant toujours un univers chromatique cohérent. Pour un peu, chaque case semblerait même avoir été faite comme un tableau, belle en tant que telle sans, et formant aussi partie d'un tout. 

Sur le fond, ce sont des êtres qui s'aiment, qui se sont aimés, éloignés, c'est une simplicité, c'est un peu doux-amer, comme la vie. 


Petite terrienne, Aisha Franz

Voilà presque 10 ans qu'est paru ce roman graphique, le tout premier d'Aisha Franz, et j'avais envie de lui accorder une place dans cette sélection, encore aujourd'hui. 

Le dessin, au crayon, est très doux, spontané, et semble hésiter autant que ses personnages, parfois (il y a même des endroits où l'autrice, manquant de place, se permet de déborder sur la case adjacente. L'histoire se déroule dans une cité pavillonnaire des environs de Berlin : une mère célibataire, dépressive, compose avec le quotidien, et rêve à celle qu'elle aurait pu devenir, entourée de ses deux filles. La plus jeune, "la petite", est en manque de repères familiaux, et s'échappe autant que possible dans son monde, celui des rêves et de l'imaginaire, tandis que la plus grande, adolescente, rêverait d'être déjà adulte.

C'est le récit d'une famille qui peine à communiquer, c'est une manière très réussie de capturer les non-dits. 

Max Winson, Jérémie Moreau

Adorés à leur sortie en librairie, le tome 1 et le tome 2 de ce roman graphique trônent en bonne place parmi mes favoris. Ils existent désormais sous la forme de cette intégrale, qui plaira forcément à tous les amoureux.euse.s de tennis. Max Winson, c'est l'histoire d'un joueur de tennis qui tiendrait à la fois de Bjorn Borg, de Rafael Nadal, de Roger Federer, de Novak Djokovic... et d'une machine : un joueur porté aux nues par le public, par la presse, adulé, et surtout invincible, n'ayant jamais perdu un match de toute sa vie. Pourtant, derrière l'hyper médiatisation, derrière la pression inhumaine qui peut peser sur les acteur.rice.s du monde sportive, il y a une autre réalité, celle de quelqu'un finalement fragile, qui ne s'est construit qu'à travers le sport. J'ai trouvé ce roman graphique très haletant et touchant à la fois, permettant de faire de nombreux parallèles avec le sport spectacle d'aujourd'hui. 

Bonne lecture, et très belles fêtes de fin d'année ! 

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3 commentaires:

  1. Je n'ai malheureusement pas tout lu, mais je suis une grande fan de Aisha Franz.
    Grenadine.

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    1. Il y a une grande sensibilité dans son travail je trouve. Merci pour ce petit mot !

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  2. Merci pour cette très belle sélection. Cela fait quelques années que j'ai pris goût à la lecture de romans graphiques et c'est toujours un plaisir d'en découvrir de nouveau. Je te recommande également "Les belles personnes" de Chloé Cruchaudet. C'est un album très touchant.

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