vendredi 20 février 2015

Balade en bordure de Forêt noire


Il s'en est passé du temps depuis mon escapade à Freiburg, mon coup de coeur d'octobre 2014, dont je parlais déjà ici.
De mon voyage, je retiendrai comme souvenir solide cette merveilleuse balade réalisée aux pieds de la Forêt Noire, aux côtés de mes amies allemandes Carina et Eva. Nous avions pris le train depuis le centre ville direction Neustadt, et nous étions descendues à Kirchzarten, les yeux, les miens, ouverts comme des soucoupes face à cette immensité verte. Et nous avions commencé à respirer, profondément, à nous laisser englober dans cette nature tellement immense et irréelle. Si près de la ville, il y avait la possibilité de cette promenade qui existait, et je voyais mes amies, minute après minute, saisir toute la portée de leur chance, celle de pouvoir revenir si facilement plus tard dans ce lieu si beau, s'y balader à nouveau et que sais-je, rêver, courir, crier, ruminer, lire et ne rien faire. Quant à moi, je me promettais de revenir un jour et faisais le plein d'air, tentant d'embrasser tout le paysage à la fois, essayant sans grand succès de faire entrer tout en même temps l'Est et l'Ouest, le Nord et le Sud dans mon champ de vision, espérant qu'une autre paire d'yeux puisse me pousser dans le dos pour ne rien manquer de la beauté des lieux, sous aucun prétexte. 

Le temps était si beau, en ce mois d'octobre qui sentait plutôt la fin d'été, que nous avions renoncé à nous enfoncer dans la Forêt Noire, nous donnant là une occasion concrète de nous retrouver à nouveau une prochaine fois pour une autre balade, plus forestière. Nous avions préféré rester en lisière des bois pour ne perdre aucun rayon de Soleil, et marcher, marcher en bas des collines. C'était un dimanche, et je ne pouvais pas m'empêcher d'observer un peu les gens autour de moi, les familles, les solitaires, les randonneurs, tous ceux pour qui cet endroit représentait "la balade du dimanche". Et j'espérais qu'ils soient conscients de leur chance. 

Je me souviens aussi du terminus de notre balade, que nous avions marqué, l'estomac dans les talons, dans le village d'Oberried, sans aucune assurance - un dimanche, perdues quelque part aux pieds de la Forêt Noire ! - de trouver le chocolat chaud et la petite douceur qui nous faisaient tant envie en cette fin de journée. Nous nous étions jetées sur les gaufres d'un petit restaurant dont je n'ai pas retrouvé le nom, et là, au milieu des décorations plus kitsch les unes que les autres, à quelques jours d'Halloween, on s'était senties bien, je crois. 

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4 commentaires:

  1. Réponses
    1. C'était difficile de rendre compte de la beauté des lieux, si j'ai, ne serait-ce qu'un tout petit peu réussi, ça me fait plaisir. Merci à toi !

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  2. Que ca doit faire du bien! Un bon grand bol d'air frais!!! :) Jolies photos !

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    1. C'est vraiment ça. La sensation de respirer, profondément, c'est ce que je retiendrai de ces lieux.

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