La semaine dernière, j'ai voulu voir la mer, très tôt, quand elle n'appartient encore à personne, que le sable est tout frais, la plage déserte. Quand on entend le bruit de l'eau, quand on peut l'écouter. Une femme promenait son chien tranquillement, un photographe installait un trépied de compétition, gagné par la même envie matinale que moi. C'est drôle, on ne se dit pas forcément bonjour sur la plage, à 14 : 30, petits grains de sable que nous sommes dans la foule estivale.
Mais à 6 : 42, on se l'échange dans un sourire, ce bonjour, avec un air de toi aussi tu aimes la plage quand elle n'appartient encore à personne, quand elle n'appartient qu'à nous ? Et on la partage à deux, à trois, sans bruit.
Mais à 6 : 42, on se l'échange dans un sourire, ce bonjour, avec un air de toi aussi tu aimes la plage quand elle n'appartient encore à personne, quand elle n'appartient qu'à nous ? Et on la partage à deux, à trois, sans bruit.
J'ai voulu voir le soleil se lever là-bas au-dessus de l'eau. 6 : 43, 6 : 44, 6 : 45, hop. C'est fou ce que le ciel peut prendre de couleurs en l'espace de trois minutes.
Je suis restée assise un petit moment, c'est que cela fait du bien ces petits riens.
Superbe... Où est-ce ?
RépondreSupprimerC'est la plage et la vasière de Cap Coz, à Fouesnant.
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