Justine, elle marchait toujours en regardant ses pieds. Le soir, elle relevait la tête et se demandait le regard de combien de personnes elle avait manqué de croiser au fil de la journée. Elle se chargeait alors de les imaginer sur le papier. Armée de son crayon elle dessinait des regards, esquissait des attitudes. Et elle plongeait pour de bon dans les yeux de chacun.
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