lundi 25 août 2014

Here I am, Amsterdam

J'ai visité Amsterdam comme une promesse faite à moi-même, celle d'y revenir très vite. Parce que mon séjour devait être très court, beaucoup trop court, et qu'il était vain, dès le départ, de songer à vouloir tout faire, tout voir, à charger à outrance l'emploi du temps de tous les "incontournables" au point de risquer de s'en écoeurer. 

Un petit goût du pont des Arts parisien au milieu des canaux d'Amsterdam.


Passée cette promesse, débarrassée de la frustration de n'apercevoir cette fois-ci Amsterdam que par le petit bout de la lorgnette, la contrainte temps m'a semblé s'annuler, et la courte halte hollandaise s'est étirée en une déambulation sereine et libérée de tout parcours touristique balisé. Mon Before sunrise / sunset / midnight à moi, ou quelque chose dans ce genre.


Et j'ai découvert Amsterdam. Un tout petit bout d'Amsterdam, certes, mais j'en ai réellement pris le pouls, sans objectif ni but particulier sinon celui d'ouvrir grands les yeux. Je me suis laissée aller à me perdre, à emprunter des ruelles tant qu'elles avaient l'air jolies ou au contraire pas du tout engageantes, rien que pour l'amour du risque. Je me suis inventée des chemins, tiens si on allait par là, et par là. Je me suis amusée à voir jusqu'où nous pouvions tenir, à laisser, coûte que coûte, le plan dans la poche pour nous convaincre que nous étions bien capables de retrouver notre route tout seuls pour rentrer à l'appartement.

 Je crois avoir fait une sorte de voeu en fermant les yeux très fort pour me retrouver à la place de cette dame tout là-haut à l'instant où je l'ai aperçue. Une tentative qui s'est malheureusement soldée par un échec.

 Malgré le peu de temps que nous passions sur place, nous l'avons pris, ce temps, jusqu'à nous autoriser à nous asseoir tout simplement au bord des canaux, refusant de nous sentir pressés par quoi que ce soit. Et la journée a semblé s'allonger autant que nos jambes. 


Avec l'importance que prend le street art dans la ville, je ne pouvais que tomber amoureuse d'Amsterdam. Chaque rue dans laquelle je me suis engagée à l'aveuglette a eu son lot de surprises et de couleurs en la matière.

Des pavés vitaminés, en parfaite harmonie avec mes petites baskets Roshe Run.


Je crois que cette façon de visiter la ville m'a séduite. Comme si elle m'avait donné davantage l'impression d'en faire partie. M'y égarer en me sentant à ma place, accepter de prendre l'appareil photo d'autres pour immortaliser leur venue dans "ma" ville, voir des touristes  tout aussi perdus que moi me confier leur plan plein d'espoir que je puisse peut-être les renseigner. Essayer de les aider, remplie d'enthousiasme et l'air convaincu, et puis devoir renoncer, l'imposture allant trop loin. Mais continuer à me perdre avec plaisir, à me désorienter, à m'enfoncer, et toujours retomber sur mes pieds. 

À bientôt, Amsterdam.

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10 commentaires:

  1. Très mignon ton petit texte, & je te rejoins bien la!
    J'aime beaucoup cette ville à taille humaine.

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    1. Merci Amélie. C'est vrai, c'est ça qui est si agréable, à Amsterdam, c'est une ville à "taille humaine".

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  2. Très chouette texte et jolies photos : tu me donnes envie de retourner bien vite à Amsterdam !

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    1. Merci Juliette ! J'en ai très fortement envie moi aussi, ce petit séjour a eu valeur d'amuse-bouche, en quelque sorte.

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  3. Tes photos sont extras
    J'adore Amsterdam, je devrais songer à y retourner ! <3

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    1. C'est gentil de ta part ! De mon côté, je ne comprends pas comment j'ai pu attendre si longtemps pour découvrir cette ville. :)

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  4. Super jolies ces photos ! Tu as eu bien raison de te laisser bercer, c'est comme ça qu'on apprécie le mieux ses escapades ! (surtout Amsterdam qui se prête tellement à la flânerie ;))

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    1. Merci ! Oui en effet, je pense que c'est une ville parfaite pour la flânerie, pour ça j'étais chanceuse, tout à fait !

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  5. Je ne connais personne qui n'ait pas aimer. Il faut y retourner !!!

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