Un jour, un jour de grand vent, Gisèle lâcherait le fil de son petit cerf-volant rose. Elle lui soufflerait d'aller visiter le monde, lui demanderait d'emmener loin ses envies de voyage, de les faire vivre, de toucher l'Himalaya, de descendre en piqué devant les chutes du Niagara, de survoler les lagons bleus islandais, de s'approcher au plus près des laves du Piton de la fournaise, d'aller tutoyer les tribus amérindiennes, leur confier qu'elle aussi, se sentait petite indienne à travers ses jeux.
Et puis elle lui dirait de mieux lui revenir ensuite, chargé des épices de tous les souks marocains, du sirop des érables canadiens, du parfum des fleurs de Jade philippines, chargé du sel de tous les océans et de toutes les mers.
C'est tout en douceur, j'adore !
RépondreSupprimerC'est très gentil à toi, merci !
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