Il était particulier, vraiment particulier, ce vide-grenier. Aucune pancarte et pas un chat dans la rue, c'était à croire qu'on s'était trompé de semaine, ce qui n'aurait étonné personne. C'est qu'on ne s'attendait pas à devoir vider un grenier au sens propre. Car c'est une vieille dame, qui, ce jour-là, ouvrait les portes de sa maison, et bazardait tout ce qui s'y trouvait. Ca faisait finalement un peu mal aux coeur de voir cette maison se vider à mesure que des portes d'armoire venaient se balader au-dessus de nos têtes direction la sortie. Ca donnait presque envie de s'excuser, désolé je vais vous acheter ces deux cadres. Enfin je ne sais pas, moi j'aurais eu du mal à m'en séparer, mais ça n'engage que moi, après tout, peut-être qu'elle les trouvait affreux, cette vieille dame.
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